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Le Système Articulaire du Cheval : Comprendre, Préserver et Optimiser la Mobilité

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Les performances et le bien-être du cheval reposent sur un système articulaire complexe. Comprendre son fonctionnement est essentiel pour prévenir les douleurs et maximiser sa longévité.

Les Différents Types d’Articulations et leur Rôle

Le squelette du cheval comprend plus de 200 os reliés par des articulations, qui se classent en trois grandes catégories :

  • Les articulations fibreuses (fixes)
    Elles ne permettent aucun mouvement et assurent une jonction solide entre certains os. Exemple : les sutures du crâne.

  • Les articulations cartilagineuses (semi-mobiles)
    Ces articulations offrent une légère flexibilité et servent d’amortisseur, comme celles situées entre les vertèbres.

  • Les articulations synoviales (mobiles)
    Ce sont les plus sollicitées chez le cheval, assurant la fluidité des mouvements. Elles sont composées de cartilage, de liquide synovial et d’une capsule articulaire.

Exemples d'articulations synoviales :

  • L’articulation du genou (carpe) : absorbe les impacts et permet la flexion et l’extension des antérieurs.

  • Le jarret : articulation clé des postérieurs, essentielle pour la propulsion.

  • Le boulet : soumise à de fortes pressions, elle joue un rôle d’amortisseur.

Le système locomoteur du cheval est conçu pour permettre des accélérations rapides (fuite face à un prédateur) et des changements de direction soudains, tout en étant adapté au déplacement de basse intensité sur de longues périodes (marche en broutant).

Ses articulations synoviales offrent une grande amplitude de mouvement. Au cœur du mécanisme, le liquide synovial limite les frictions pour préserver le cartilage. Cependant, ces structures sont vulnérables. Les sollicitations prolongées et les efforts répétés, notamment de haute intensité, génèrent des lésions comme les entorses, de l’arthrose ou des inflammations.

Les Pathologies Articulaires les Plus Fréquentes

Les pathologies dégénératives sont souvent liées à l’usure progressive des structures articulaires, entraînant des douleurs chroniques et une diminution de la mobilité. Rapide échantillonnage des problèmes que vous pourriez rencontrer… en espérant que vos chevaux seront épargnés !

1.      Arthrose (ostéoarthrite)

L’arthrose est une affection dégénérative courante, caractérisée par l’usure progressive du cartilage articulaire, l’inflammation de la membrane synoviale et la formation d’excroissances osseuses (ostéophytes).

Articulations touchées : Genou (carpe), jarret, boulet, interphalangiennes (couronne, pied).

Facteurs de risque : Âge, surcharge de travail, défauts d’aplombs, traumatismes répétés.

Symptômes : Raideurs, boiteries intermittentes, gonflements articulaires.

Prise en charge : Gestion de l’effort, soins externes (cataplasmes, enveloppements), suppléments articulaires (glucosamine, oméga-3), traitements vétérinaires (infiltrations, thérapies régénératives).

 

2.     Syndrome naviculaire

Pathologie affectant l’os naviculaire et ses structures environnantes. 

Articulations touchées : Articulations et tendons du pied antérieur, particulièrement chez les chevaux de sport.

Facteurs de risque : Hérédité, travail sur sol dur, ferrure inadaptée.

Symptômes : Boiterie chronique, gêne en terrain dur.

Prise en charge : Ferrure orthopédique, gestion du travail, soins anti-inflammatoires.

 

3.      Arthropathies du jarret (éparvins)

Arthrose du jarret (éparvin osseux) : Atteinte des petites articulations du jarret avec ossification progressive.

Synovite/ténosynovite (éparvin mou) : Inflammation des structures synoviales du jarret.

Symptômes : Raideur, gêne au travail, réduction de l’engagement des postérieurs.

Prise en charge : Travail adapté, soins externes, infiltrations.

 

4.      Conflits Épineux Dorsaux ("Kissing Spines")

Il s’agit du contact ou du chevauchement excessif des processus épineux des vertèbres dorsales.

Zones touchées : Principalement les vertèbres thoraciques (T13-T18), situées sous la selle.

Facteurs de risque : Conformation du cheval, travail mal adapté, faiblesse de la musculature dorsale.

Symptômes : Raideur, douleur au sanglage, défense sous la selle, perte de performance.

Prise en charge : Travail spécifique (renforcement du dos, étirements), soins externes (cataplasmes, massages), infiltrations ou chirurgie dans les cas sévères.

 

5.      Arthrose des Articulations Facettaires 

Atteinte des petites articulations reliant les vertèbres entre elles, souvent associée à une diminution de la souplesse et des douleurs dorsales. 

Zones touchées : Région cervicale et lombaire.

Facteurs de risque : Âge, compensations biomécaniques, efforts répétitifs.

Symptômes : Raideur du dos, gêne dans le travail latéral, perte d’amplitude des mouvements.

Prise en charge : Mobilisation douce, exercices de stretching, soins externes, infiltrations si nécessaire.

D’origine nerveuse, le « Headshaking Syndrome » peut générer des douleurs cervicales chroniques et de l’arthrose.

Les articulation du cheval, mises à l’épreuve des sports équestres

 

Chaque discipline équestre impose des contraintes spécifiques sur le système articulaire du cheval, augmentant ainsi le risque de certaines pathologies.

Le saut d'obstacles sollicite fortement les antérieurs lors des réceptions, favorisant les entorses du boulet. Le concours complet, avec ses efforts intenses sur terrain varié, peut provoquer des fissures de fatigue. En dressage, les flexions répétées du dos exposent les chevaux à l’arthrose des articulations facettaires vertébrales. L’endurance, avec ses longues distances, accroît les risques de syndrome naviculaire en raison des sollicitations prolongées du pied. L’attelage exerce une contrainte constante sur les postérieurs, favorisant l’arthrose du jarret, tandis que l’équitation américaine, avec ses arrêts brusques et pivots, met sous tension les ligaments suspenseurs du boulet.

On parle rarement du cheval de club. Pourtant, en raison de sa charge de travail, il doit être considérés comme un véritable athlète. Un travail intensif, avec des cavaliers de niveaux variés, favorise l'apparition précoce de pointes d'arthrose.

Une gestion adaptée du travail, des soins préventifs et une surveillance vétérinaire permettent néanmoins de limiter ces risques et d’assurer le bien-être et la longévité de votre compagnon de sport et de loisir.

Prise en charge des pathologies articulaires chez le cheval : Approches vétérinaires et complémentaires

Plusieurs approches existent qui ont vocation à soulager la douleur, favoriser la récupération et ralentir le processus dégénératif. Tour d’horizon des solutions disponibles et de leurs bénéfices.

 

1.      Approche vétérinaire : traitements médicamenteux et interventions

Les soins vétérinaires sont la première ligne de défense en cas de troubles articulaires avancés ou invalidants.

Anti-inflammatoires et antalgiques : Réduction rapide de l’inflammation et de la douleur. Usage prolongé déconseillé en raison des effets secondaires (ulcères gastriques, atteintes rénales).

Infiltrations articulaires : Les corticostéroïdes ont un effet anti-inflammatoire puissant, mais peuvent fragiliser le cartilage sur le long terme. L’acide hyaluronique (HA) améliore la lubrification articulaire et réduit l’inflammation. Le Plasma riche en plaquettes (PRP) stimule la régénération articulaire en cas de lésions précoces.

Chirurgie et techniques régénératives : L’arthroscopie est une intervention mini-invasive pour nettoyer une articulation endommagée. Le recourt aux cellules souches mésenchymateuses (CSM) semble prometteur. Leur principal intérêt réside dans les propriétés régénératives et anti-inflammatoires. Elles peuvent être injectées directement dans les articulations ou les tendons pour stimuler la réparation des tissus endommagés.

 

2.     Ostéopathie : réalignement et mobilité articulaire

L’ostéopathie vise à restaurer l’équilibre biomécanique du cheval. Des soins réguliers permettent d’anticiper et de corriger les déséquilibres, limitant ainsi le risque de blessures articulaires à long terme. Les séances améliorent la mobilité en réduisant les restrictions de mouvement. Elles favorisent un meilleur alignement postural, réduisant ainsi les compensations musculaires qui peuvent aggraver les tensions articulaires. En stimulant la circulation sanguine et lymphatique, elle contribue à une meilleure oxygénation des tissus et à une récupération plus rapide après l'effort.

 

3.     Massage : relaxation musculaire et drainage

La massothérapie joue un rôle clé dans la récupération musculaire et articulaire du cheval. Elle favorise une meilleure circulation sanguine et lymphatique, accélérant l’évacuation des toxines et déchets métaboliques liés à l’effort. Une action prolongée par un effet dominos : Une meilleure oxygénation des tissus articulaires qui lui-même soutient la régénération du cartilage et la réduction des inflammations.

Le relâchement des tensions musculaires diminue les compensations qui surchargent certaines articulations et limitent leur mobilité. Une souplesse articulaire accrue, c’est une diminution du risque de blessures. Enfin, une routine de massage bien intégrée peut aider à prévenir l’apparition de douleurs chroniques et améliorer le bien-être général du cheval.

 

4.     Soins marins : reminéralisation et anti-inflammatoire naturel

Les soins marins, inspirés de la thalassothérapie, offrent une approche naturelle pour la santé articulaire du cheval.

Les cataplasmes d’algues pures et la boue marine des estuaires bretons, riches en calcium, magnésium et iode, possèdent des propriétés anti-inflammatoires et reminéralisantes reconnues, qui aident à soulager les tensions de l’appareil locomoteur.

Ces soins constituent une alternative ou un complément aux traitements traditionnels, avec l’avantage d’être non invasifs et adaptés à une utilisation régulière. Leur efficacité, démontrée par diverses études vétérinaires, en fait une option précieuse pour la prévention et la gestion des troubles articulaires chez le cheval athlète ou vieillissant.

5.     Nutrition et compléments : soutien articulaire au quotidien

La nutrition et les compléments alimentaires jouent un rôle clé dans la santé du cheval en aidant à préserver le cartilage et à réduire l’inflammation chronique. Des nutriments tels que les oméga-3 (huile de lin, algues marines) possèdent des propriétés anti-inflammatoires naturelles qui atténuent la dégénérescence articulaire. Les compléments à base de glucosamine, chondroïtine et MSM (méthylsulfonylméthane) favorisent la régénération du cartilage et la lubrification des articulations, retardant ainsi l’apparition de l’arthrose. Par ailleurs, des extraits de plantes comme la curcumine sont reconnus pour leur action anti-inflammatoire et antioxydante.

Une alimentation équilibrée et l’apport de nutriments spécifiques permettent d’optimiser la santé articulaire, en complément des soins vétérinaires et préventifs, pour améliorer la longévité et le confort du cheval.

Conclusion

Une gestion raisonnée de l’effort, combinée à des soins adaptés, est essentielle pour préserver l’intégrité du système articulaire de votre cheval. Les soins marins sont une aide bienvenue. Préconisés en prévention, ils intègrent certains protocoles de consolidation, pendant la convalescence. Le cheval âgé y puisera du confort. N’hésitez pas nous interroger. Nous vous conseillons avec plaisir.

 

Cet article a été rédigé avec le concours de l’IA qui a synthétisé et traduit pour nous études et références scientifiques.

Sources : Dyson, S., & Murray, R. (2012). Diagnosis and Management of Lameness in the Horse. Elsevier.

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